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11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 23:42

Dans la série "je sors des traductions du placard", je continue dans ma lancée:
Chizuru, la chanson peut être la mieux de l'album de gazette... Je suis pas fan du style d'écriture d'habitude mais celle la passe bien.
(Attention, il existe pas mal d'autres traductions différentes de moi, et surtout beaucoup d'ânerie. )

千鶴

あなたの手紙には読めない字だけ
会ってその口から聞かせて欲しい

慣れない白は苦手 吐息さえ響く
空の色さえ知れたら救われるのに
上手く出来ぬ呼吸もいつか忘れたい
そう願える強さも干涸びそうで

「うつ伏せの明日」歌えば 棘を伝う睡眠
身体に絡ませられたRestraint
Even the mind seems to sleep
頬に触れた熱はとても懐かしく優しい
朦朧の狭間で見た影 暖色の夢

あなたに映る私の目が
あなたを見失う日が来ても
この目に焼き付いてくれている
木洩れ陽の日々とあなたは
連れて行かないで

滲む白が揺れる
言葉も忘れそう
涙は流れて何処へ行くの
私の名前を呼んで
砕けるくらい抱いて
これ以上失うのは怖い

あなたは何処で私の事歌ってるの
耳をすましても響くのは不安定な鼓動
頬に残ってたはずの熱が思い出せない
朦朧の狭間で見たのは 寒色の現実

千羽のとても小さな
あなたの願いに寄り添って
笑顔も返せずにただ
吐息を数えていた記憶の最後に・・・
あなたの声が聞こえて
全てを無くした朝
「一つになれぬ二人」

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Chizuru

Anata no tegami ni wa yomenai ji dake
Atte sono kuchi kara kikasete hoshii

Narenai shiro wa nigate toiki sae hibiku
Sora no iro sae shiretara sukuwareru noni
Umaku dekinu kokyû mo itsuka wasuretai
Sô negaeru tsuyosa mo hikarabisô de

« utsu fuse no ashita » utaeba toge wo tsutau suimin
Karada ni karamaserareta Restraint
Even the mind seems to sleep
Hou ni fureta netsu wa totemo natsukashiku yasashii
Môrô no hazama de mita kage danshoku no  yume

Anata ni utsuru watashi no me ga
Anata wo miushinau hi ga kitemo
Kono me ni yakitsuite kureteru
Ki moreba no hibi to anata wa
Tsurete ikanaide

Nijimu shiro ga yureru
Kotoba mo wasuresô
Namida wa nagarete kodo e yukuno
Watashi no namae wo yonde
Kudakeru kurai itaite
Kore ijô ushinau no wa kowai

Anata wa doko de watashi no koto utatteru no
Mimi wo sumashitemo hibiku no ha fuantei na kodô
Hou ni nokotteita hazu no netsu ga omoidasenai
Môrô no hazama de mita no wa kanshoku no ima

Senba no totemo chiisana
Anata no negai ni yorisotte
Egao mo kaesezu ni tada
Toiki wo kazoeteita kioku no saigo ni…
Anata no koe ga kikoete
Subete wo nakushita asa
« hitotsu ni narenu futari »

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Un millier de grues

J’aimerais te voir rien que pour entendre de ta bouche
Ces mots que je ne peux pas lire dans ta lettre

Je suis mal à l’aise dans ce blanc inhabituel, même mes soupirs résonnent
Si seulement les couleurs du ciel me parvenaient, elles m’aideraient mais
Il me semble que la force de vouloir un jour oublier
Ma difficulté à respirer se soit tarie

Quand je chante «mes lendemains, étalé par terre», mon sommeil sème des épines
Une contrainte empêtrée dans mon corps
Même mon esprit semble endormi
La fièvre qui s’était emparée de mes joues est d'une douceur nostalgique
Les ombres que j’ai vu par d'imprécises entailles sont des rêves aux couleurs chaleureuses

Même quand viendra le jour où je te perdrai de vue
Mes yeux, qui se reflètent en toi,
Te garderont gravée.
N'emmène pas avec toi
Ces jours où le soleil inondera les branches des arbres

Le blanc se ternie et oscille
J'en oublie même tes mots
Mes larmes coulent, où vont-elles ?
Cris mon nom
Enlace moi au point de me briser
J’ai peur de te perdre d’avantage

Où chantes-tu une balade parlant de moi ?
Même si je tends l’oreille, il n’y a que les battements instables de mon cœur qui résonnent
Je n’arrive plus à me souvenir de cette fièvre qui aurait dû rester sur mes joues
Ce que j’ai vu par d'imprécises entailles , c’est la réalité et ses couleurs froides

Blotti contre ton petit désir fait de milles plumes
Sans pouvoir te rendre ton sourire
J’ai compté mes soupirs jusqu’au dernier de mes souvenirs…
Celui où j’entends ta voix
Le matin où j’ai tout perdu
« Nous ne pourrons pas faire qu'un ».



-koto-
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