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11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 23:06
Voici la traduction de l'interview de Merry dans le foolmate du mois de fevrier 2007 je crois.
 Free Image Hosting at www.ImageShack.us 
Les scans que Silveric m'a gentillement donné ont été pris sur 
http://community.livejournal.com/jrock_scans/
J'ai la sensation qu'il manque le petit debut de l'interview, car ca commence en pleine discussion et sans le début ça n'a absolument aucun sens. Alors j'ai sauté les 2-3 lignes et j'ai commencé à la question suivante.
Sinon interview très interessante, plutôt axée sur leur impressions en Allemagne, mais ce qui vaut l'Allemagne vaut aussi pour la france hein! ^ ^

Si vous voyez des erreurs en rapport avec la version japonaise, comme d'habitude prevenez-moi~

Un moment ou la force de la musique franchit les mers, franchit les frontières, et transcende le mur de la culture……
Le brûlant « Merry CALLing » n’a jamais cessé de résonner.
Many Merry Days #2~PEEP SHOW~ in EUROPE 2006
12/1 Allemagne/Munich ELSER HALLE
12/3 France/Paris LA MAROQUINERIE


[+partie manquante de l’interview+]
Et le jour suivant, avant le concert, la boutique « Neo tokyo » a servie de lieu pour la dédicace, et là-bas vous avez rencontré directement pour la première fois les fans de Merry…. C’était un grand succès !

Nero : Il y avait des jeunes qui avaient la main tremblante à cause de la nervosité, on pouvait bien ressentir l’enthousiasme et les sentiments qu’avait pour Merry les uns et les autres. Juste avant le concert mon cœur battait fort mais c’était quand même super.
Tetsu : C’est vraiment de l’enthousiasme! Il y avait par exemple une jeune fille qui portait un corset avec des motifs de moutons qu’elle avait fait elle-même.
Yuu : Je me demandais si leur sensations seraient différentes, si il y aurait de la nervosité, et je me disais qu’ils étaient plus calme que les fan japonais.

Et s’ils n’ont pas un fort penchant pour l’art? Il y avait beaucoup de personnes qui avaient fait des dessins sur Merry. D‘ailleurs, ce n’était pas des portraits, à un niveau réaliste je veux dire. 

Gara : ah, ils étaient nombreux oui ! Mais en dehors de « Je suis fan de Merry. J’ai attendu votre venue ici » le tout écrit en allemand, il y avait d'autre jeunes qui avaient des sacs avec des badges et des stickers d’autres groupes, et puis j’ai été confondu avec Tetsu san (rires).
Tetsu : oui c’est vrai.  Alors que je m’apprêtais à signer, il y avait la photo de Gara….

Il faut pardonner (rires).

Nero : Sinon Yuu san l’a dit tout à l’heure mais les fans allemands sont moins sur le vif !
Tetsu : Ou bien n’est-ce pas un minimum de courtoisie envers les personnes que l’on rencontre pour la première fois ? ils étaient bien courtois !
Nero : Et puis, il y avait des styles gothiques réussis. Autant le visage que le genre étaient biens, elles étaient classes. 

Par la suite vous vous êtes dirigés vers la salle de concert à Munich où vous êtes restés toute la nuit. En plus de correspondre à vos attentes c’était une grande salle de concert n’est-ce pas ? !

Yuu : Qu’elle soit grande m’a surpris !
Nero : Même concernant ce qui m’inquiétait le plus : le matériel sur place, j’ai été soulagé qu’ils aient répondu à presque toutes nos demandes.
Yuu : En ce qui concerne ma guitare, loin d’avoir des problèmes, le son était meilleur qu’au Japon. Dernièrement lors d’une répétition (pour leur tournée au Japon), je me suis dis « oh tiens… ! » j’étais déçu (rires).
Tetsu : Pour la basse aussi, en Europe le voltage est plus élevé alors le «Doーn !» qu’elle a fait j’ai adoré.
Gara : En ce qui concerne le chant il n’y a rien qui change mais cette fois je n’ai pas eu mon bureau…

Ah, c’était à l’Europe de fournir !

Gara : En premier lieu j’avais dis « qu’on nous prête un bureau de l’école d’en face ! » mais…ils sont super larges ! (rires)

La différence de culture ! (rires). Et juste avant le concert vous avez donnez 4 interview pour les journaux de là-bas.

Gara : Il n’y avait que des journalistes désireux d’en savoir plus sur Merry, ils nous montraient qu’ils voulaient mieux nous connaître, que ce qu’on avait fait avait traversé la mer et que même à l’étranger on nous comprenait. Mais souvent on a dit par exemple « il n’y a pas de barrière de langue dans la musique », mais  je pensais que « c’est sûr qu’il y a une barrière ». Un journaliste m’a demandé «J’aime beaucoup Ringo to uso mais, qu’est-ce que disent les paroles ? », Je me suis dis « ah, les paroles ne lui évoquent rien », c’est bien ça. Quand nous écoutons un groupe étranger, on écoute à la fois le morceau et la mélodie je crois. Mais les paroles mises de côté, si on accorde une valeur à Merry qu’en écoutant le morceau et la mélodie, alors dans ce cas je suis content. J’aime bien les vieilles chansons populaires japonaises, ces compositions et ces mélodies particulières au Japon que j’ai amassé, quand je me dis « Je suis même inspiré par elles »…..Peut-être que réciproquement il doit être facile de faire passer une mélodie et une composition à l’étranger. Plutôt qu’une barrière de langage, ce serait un rassemblement pour écouter la musique ? Ca n’a pas de vraiment de rapport avec le but du morceau, c’est plutôt transmettre directement la force que contient la chanson, la mélodie, ce qui se rapporte à l’émotion...

Puis après avoir fini votre repas du soir, finalement pour Merry approche le premier concert à l’étranger…. Mais au fait ce repas c’était quoi déjà ?
 
Gara : C’était une sorte de pavé de viande….

Aaah ! C’était encore de la viande ! En plus on dit que le bouillon que vous étiez tous en train de boire en vous disant « c’est bon ! c’est bon ! » était en fait la sauce qui allait avec la viande ! (rires). Les gens du staff en face de vous, stupéfait, avaient l’air de se dire « unbelievable »..

Tous : Ahahahahahha (rires).
Yuu : Bien sûr je me disais: « c’est vachement huileux… » mais je buvais ça tout naturellement. (rires)

Mais c’était pas une soupe Tonkotsu ! ! (photo ici ; c’est une spécialité de Kagoshima). Alors en fait ce concert était comment ?

Nero : Tant qu’on n’essaie pas d’aller sur scène on ne se rend compte de rien, ce n’est qu’au moment où on entend les bruits des techniciens qui font les derniers réglages que la salle se remplie non ? « par hasard , on va pouvoir y aller ? » , à partir de l’instant où on pense comme ça, d’un coup le cœur se met a battre plus fort.
Tetsu : En fait, quand on monte sur scène, il n’y a rien qui change par rapport à une tournée au Japon, au niveau des sensations de celui qui joue. Mais les réactions du public qui est devant nous est complètement différent du Japon, et c’était intéressant !
Kenichi : J’ai pensé :« ce n’est pas particulièrement différent du Japon. ». L’harmonie du public où bien le genre de morceaux qui nous rassemble sont différents mais l’émotion dans l’atmosphère où le fait qu’ils soient venu purement pour écouter notre musique…ces choses fondamentales sont communes au Japon et à l’étranger.
Yuu : Bizarrement je n’étais pas nerveux….en fait jusqu’à ce que j’aille sur scène je n’ai pas tellement réalisé. Et en réalité même après être monté sur scène j’ai pu jouer sereinement. En ce qui concerne les différences, ce qu’il en est du Japon je ne sais pas trop, mais j’ai ressenti qu’ils étaient plus libres. Il n’y a pas de règle/code.

Pour le Japon, « Le sentiment d’unité dans la façon de bouger les rassemble » : ce serait ce qui semble le symboliser. 

Yuu : ah, oui c’est vrai. Ce genre de chose doit se trouver au Japon, mais de l’autre côté (Europe) chacun profite librement de la musique de façon individuelle.

Pour le Japon, quand ils sont bien rentrés dans les chansons ils sont plus agités.

Yuu : Honnêtement c’est que notre spectacle attend comme comportement. Je me suis dis :« C’est bien comme ça ! ». (rires)

Nero vous étiez anxieux de parler en allemand au micro ?

Nero : C’est ce qui m’a angoissé le plus ! Je me demandais s’ils me comprenaient bien. Mais juste avant de monter sur scène on m’a plusieurs fois appris comment dire, on m’a même écrit la lecture en Katakana (rires). Avant le concert j’étais nerveux mais bon… J’ai décidé de moi-même de le dire. « Les gens qui nous on tellement attendu sont juste devant nous. On a été demandé, ils sont venu en nous ayant appelé. ». Vouloir faire ce concert avec cette assurance au cœur, inévitablement c’est devenu une confiance en nous même! Pour ce qui est du micro, j’ai eu l’air d’avoir réussi a faire passer quelque chose alors j’étais soulagé, et puis à la fin même si j’ai parlé japonais, ils ont quand même crié kyaa kyaa ! C’est que les fans en face de nous sont doués en japonais ! Je crois avoir remporté un succès par la suite, et pourtant à la fin du concert j’étais surtout soulagé.

Et vous Gara, c’était satisfaisant ? 

Gara : Moi en fait j’étais très nerveux ! j’avais une étrange pression de cette sorte :
 « Comme ils nous ont demandé, on doit leur montrer ici le meilleur concert de Merry. ». Je n’avais pas envie que l’on pense « c’était un bon concert non ? », je voulais laisser un vif impact. Quelque part…Ca ressemblait à la sensation d’un premier concert ! je voulais leur montrer en un coup « ah, Merry c’est ce genre de groupe ! » et ressortir sans remords, j’ai voulu tout donner sans rien regretter. J’ai fais le concert en donnant tout ce que j’avais ! (rires). C’est pour ça que je n’ai pas vraiment vu le comportement des fans. Plutôt que de contrôler les spectateurs, je ne pensais qu’à faire de mon mieux à montrer « voilà je suis comme ça ! », où à me donner moi même. 

Pourtant, même en Europe il y a eu aussi le moment où vous avez, comme toujours, établie un contact via l’écriture.

Gara : J’ai voulu écrire avec des lettres que tout le monde connaissait, mais j’étais :  « aah, je sais vraiment pas… ». Ca fait 5 ans que je suis dans Merry, et c’était la première fois qu’en crachant l’encre ça (les idées ?) ne s’accumulait pas tant que ça. (rires)

Mais d’habitude c’est pas plutôt dessiner à l’encre ? (rires). Ou alors, vous n’êtes pas imprégné par le sens commun japonais qui dit que l’encre ne se boit pas, et de la sorte vous faites passer votre folie de façon authentique ?

Gara : aaah…Heu, je pense que c’était cool d’avoir pu m’exprimer en écrivant en allemand..
Nero : Au micro aussi, comparé à l’anglais il y a eu beaucoup plus de fois où j’ai parlé dans la langue natale (l’allemand). 

Et puis aussi les stars (sous entendu non japonaises) lorsqu’elles arrivent au Japon ne disent pas « Hello Tôkyô ! » mais plutôt « konnichiwa Tôkyô ».

Nero : aah, oui en effet.

J’étais avec le public allemand à l’étage et je regardais, Toute cette foule c’était génial mais entendiez-vous bien leurs voix ?

Gara : Oui bien sûr. J’ai bien entendu leur voix lors de « Japanese modernist » par exemple.
Yuu : Ca faisait plaisir d’entendre leur cris lors du début et de la fin de chaque chanson.


On oublie pas les crédits~
Enjoy~
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commentaires

I
faut quand meme avouer que t'es baleze ^^<br /> moi nulle en japs' XD
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I
j'avoue que la je suis bluffée i_i tu traduis meme les interviews <br /> *pkoi ce monde est si injuste alors que moi j'capte rien a cette ecriture trop complex pour mon petit cerveau T_T*<br /> <br /> bravo bon boulot et merciii^^
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K
<br /> Raah c'est une vieille traduction en plus XD Je me sens honteuse quand je vois comment je traduisais en ce temps! Le français manque de naturel.. uh<br /> <br /> Merci en tout cas d'apprécier et de laisser un commentaire ^o^<br /> <br /> <br />